Salon de départ de la Fête de la culture de l’Ontario | Épisode 1: Introduction
Shawn Newman
Bonjour et bienvenue au Salon de départ de la Fête de la culture de l’Ontario, un cours audio podcast créé pour vous informer des tenants et aboutissants, des tendances et des embûches du tourisme culturel en Ontario. Je suis votre animateur Shawn Newman, en direct de Tkoronto.
La pandémie de la COVID-19 a été un coup dévastateur pour les secteurs des arts et culture et pour le tourisme. Maintenant, après deux ans, nous voyons les dirigeants de ces deux industries se rassembler de façon novatrice afin de rebâtir et d’innover. Ce podcast créé par la Fête de la culture de l’Ontario est l’un des moyens par lesquels nous espérons rapprocher et soutenir la collaboration entre ces deux secteurs.
Vous croyez peut-être que le tourisme et le secteur des arts et de la culture ont beaucoup en commun, et nous sommes d’accord. Cependant il existe des différences fondamentales entre ces deux industries malgré qu’ils aient beaucoup en commun. Au cours des cinq prochaines épisodes, nous allons explorer les idées au cœur du tourisme culturel, nous allons relier ces concepts aux arts, et nous entendrons des professionnels sur le terrain.
Ce cours audio podcast s’adresse aux travailleurs et organisations du secteur des arts et de la culture. Cependant nous vous invitons tous à écouter et à apprendre avec nous. Ce podcast, sa transcription, et les ressources que nous mentionnerons sont tous disponibles sur le site web de la Fête de la culture de l’Ontario. Que vous soyez nouveau dans le secteur du travail touristique de l’Ontario, ou si vous cherchez tout simplement de l’inspiration, le Salon de départ de la Fête de la culture de l’Ontario a quelque chose pour vous.
L’industrie touristique est à un point tournant: la pandémie a littéralement fermé le secteur des arts et culture au Canada du jour au lendemain en mars 2020, et nous a forcé à rester à la maison; nous empêchant d’assembler dans nos quartiers locaux. Bien que nous recommençons tranquillement à nous rassembler pour des spectacles de danse, du théâtre, des concerts, voire même des mariages et d’autres événements sociaux, notre capacité de voyager demeure restreinte. En fait, au moment de l’enregistrement de cet épisode, plusieurs questions demeurent sur l’impact continu du virus et des potentielles nouvelles variantes.
Deux ans de cette pandémie, et la situation reste fluide. Avec diverses exigences de vaccination, et des restrictions de voyage, allant même aux interdictions, nous pouvons constater l’impact majeur de la COVID-19 sur l’industrie touristique, voire encore plus que l’industrie des arts et de la culture. Les dirigeants du secteur de tourisme en collaboration avec des collègues d’industries connexes se sont réunis pour créer le mot-dièse #AuBordPrécipice (v.f. #HardestHit) pour solliciter de l’aide financière au gouvernement fédéral suite à la crise. Ensemble ils ont formé la Coalition des entreprises les plus touchées, qui pétitionne sans cesse et de manière efficace pour encore plus de soutien du gouvernement. Grâce à leurs efforts, en octobre 2021, le gouvernement fédéral a annoncé l’extension des programmes visant à soutenir les secteurs les plus affectés. Vous pouvez lire le communiqué de presse du 25 novembre célébrant ces nouvelles mesures sur le site web de la coalition au fr.hardesthit.ca.
Malgré ce soutien, la route vers le rétablissement sera longue. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, on estime que la pandémie de la COVID-19, mondialement, représente 2 mille milliards de dollars américains en pertes de revenus pour l’industrie, et ce seulement en 2021. Dans ces conditions, il est difficile de prévoir pour quand et à quoi ressemblera le soi-disant retour à la vie normale. En fait, plusieurs sont d’avis que nous ne retournerons jamais à la vie normale de 2019, car la pandémie aura sans-doute des séquelles durables sur nos comportements et nos valeurs de société. Comme le secteur des arts et culture en a fait l’expérience directe, la pandémie a aussi vu une hausse de l’activisme social et des conversations à propos du racisme systémique et du capacitisme. Alors que plusieurs disent que nous ne retournerons pas comme avant, d’autres suggèrent que nous ne pouvons tout simplement pas.
Mais est-ce une mauvaise chose? Nous ne croyons pas. Déjà nous voyons que la pandémie a forcé plusieurs agences, voire même certaines destinations à revoir leur mandat. Bien sûr, le tourisme est depuis longtemps confronté à des problèmes tels que l’impact des voyages sur l’environnement et le changement climatique. L’Institut international du développement durable (IISD) estime que 7 millions de personnes meurent chaque année à cause de la mauvaise qualité de l’air. De plus, l’impact environnemental du tourisme révèle souvent certaines inégalités profondément ancrées dans la société liées au racisme, aux classes sociales etc. Alors dans un contexte déjà difficile et lourdement affecté par le changement climatique, la pandémie de la COVID-19 vient ajouter encore un autre niveau de complexité à œuvrer dans l’industrie touristique.
Les organisations artistiques et culturelles peuvent certainement comprendre à quel point le secteur touristique a été touché par la pandémie, car qu’on le veuille ou non, notre secteur dépend fortement du tourisme. Par conséquent, toute restriction de déplacement, même si partielle, affecte inévitablement les musées, salles spectacles et autres. Comme on a pu le constater tout au long de la pandémie, les efforts de réouverture ont été assujettis au nombre d’infections quotidiens. Et quand tout semblait sous contrôle grâce au taux de vaccination, voilà qu’une autre variante se présente ne laissant pas d’autre choix aux gouvernements que d’imposer encore plus de restrictions de déplacement et de rassemblement. Ce va-et-vient constant nuit au tourisme car les gens ont non seulement peur de voyager, mais aussi peur de quitter leur domicile. L’impact subséquent sur notre santé mentale se manifeste par une anxiété croissante pour beaucoup. Cette situation continuera d’affecter les intentions des gens de voyager et de participer à des programmes artistiques et culturels pendant de nombreux mois, voire des années, à venir.
Certains disent qu’il est temps de mettre fin au tourisme tel que nous le connaissons aujourd’hui – soit une activité économique destructrice qui affecte profondément la nature et les environnements culturels. En d’autres termes, la pandémie nous à fait réaliser à quel point le tourisme de masse, basé sur combustibles fossiles, avec tous ses excès de consommation, a un effet dégénératif sur les communautés affectées. Que ce soit pollution ou surcongestion, l’impact du tourisme est celui d’une industrie consommatrice et extractive. La pandémie fut un point tournant. Venise et Barcelone sont deux exemples de villes populaires qui ont dû repenser leurs modèles économiques à cause de la surconsommation de leurs ressources sociales et environnementales causée par l’industrie touristique.
Venise et Barcelone ne sont pas les seules à changer, la pandémie a aussi affecté nos habitudes de voyages. Les gens prennent moins souvent l’avion, les voyages sont plus courts et ont tendance à privilégier les destinations naturelles par rapport aux des grandes villes. Nous assistons aussi à une réémergence du “slow travel”, une forme de tourisme qui incite des empreintes carbone réduites.
Par exemple, en 2018, le mouvement “flight shame” fait son apparition en Suède. Les gens commencent de plus en plus à prendre au sérieux l’impact environnemental des voyages par avion. Certains l’abandonnent carrément. En un an, on remarque une baisse de 4% des vols internationaux en provenance d’aéroports suèdois. En parallèle, on note une augmentation des voyages par train en Europe alors que certains pays tentent de réduire le nombre de vols court-courrier. Pour compenser, ils augmentent les services de train de nuit. Le “slow travel” est une philosophie de voyage qui invite non seulement à prendre conscience des émissions de carbone, mais aussi à prendre son temps et à apprécier son environnement. Cette nouvelle tendance fait partie intégrante de la stratégie de promotion du tourisme culturel en Ontario et fera place sans doute à plusieurs nouvelles opportunités.
Cela nous amène au tourisme régénérateur, un concept clé pour cette série podcast. Vous êtes peut-être familier avec son prédécesseur, le tourisme durable. Pendant plus de 30 ans, on a parlé du tourisme durable. La durabilité consiste à pourvoir à nos propres besoins sans pour autant compromettre la capacité des générations futures à pourvoir aux leurs. Malgré l’importance de la durabilité, certains soutiennent que le tourisme régénérateur va au-delà de celle-ci car au lieu de laisser un environnement tel quel, le tourisme régénérateur tente de laisser son environnement dans de meilleures conditions qu’au départ. En d’autres mots, le tourisme devrait contribuer à l’amélioration de son environnement en le rendant plus fort et meilleur grâce au tourisme régénérateur. Nous passons d’un tourisme drainant ou extracteur à un tourisme réparateur, qui se concentre sur des principes humanistes et éthiques, et qui se préoccupe de l’efficacité de l’aide apportée aux communautés et aux régions.
Le terme “tourisme régénérateur” à été inventé par Anna Pollock. Pour Pollock, le tourisme régénérateur permet d’aller au-delà des difficultés présentées par des concepts tels que la durabilité, qui sont plus basés sur la restriction, que sur la restauration ou la croissance. En voyant le tourisme en tant qu’agent transformateur, le tourisme régénérateur est beaucoup plus axé sur la communauté. Le touriste, et le tourisme en général, sont des outils par lesquels la communauté peut rebâtir ses écologies locales. De l’environnement, à la santé et au bien-être, en passant par l’économie locale et plus encore.
Le tourisme régénérateur est une grande opportunité pour le secteur des arts et de la culture. Tel que présenté dans La Stratégie ontarienne pour la culture: Raconter nos histoires, faire croître notre économie, la culture procure, je cite “d’importants avantages sociaux et économiques. Elle contribue de manière significative à notre qualité de vie et au développement économique de l’Ontario. Et elle est un élément essentiel du bien-être des individus et des communautés”, fin de citation. Ces réalités se retrouvent aussi dans le développement touristique. Alors, avec des objectifs communs entre le tourisme et les arts et la culture, soit d’influencer positivement le bien-être et l’économie, les deux secteurs peuvent travailler ensemble pour assurer le redémarrage responsable d’un tourisme culturel inclusif en Ontario. Mais le défi c’est de collaborer afin de rendre le tourisme culturel pertinent et important pour les efforts de rétablissement.
Un aspect clé du tourisme régénérateur est d’inclure la prise de décision au niveau locale où les parties prenantes sont amenées à la table. Ensemble, tout le monde discute et se met d’accord sur ce qui est souhaité dans la communauté, sur ce qui est important, et sur la valeur potentielle du tourisme. Les questions à se poser sont les suivantes : comment le tourisme peut-il s’intégrer à d’autres stratégies de développement économique? Quelle quantité de tourisme la communauté peut-elle supporter sans que cela ait des effets néfastes sur le tissu culturel, social ou environnemental de la communauté? Selon Zita Cobb, chef d’entreprise du Fogo Island Inn, les gens de la communauté doivent identifier ce qu’ils ont et ce qu’ils savent. Et peuvent-ils mettre tout ça en avant d’une manière qui soit digne pour les habitants, qui crée de l’économie et qui les relie au monde? Ce sont des questions essentielles à poser pour toute la communauté. Trouver et s’entendre sur les réponses est la clé d’un développement touristique réussi.
Cependant, le tourisme peut générer des résultats tant positifs que négatifs. Par conséquent, une approche collaborative entre le tourisme et les communautés locales, y compris les organisations artistiques et culturelles, est nécessaire pour générer des résultats positifs pour tous. Ensemble, ces deux secteurs peuvent améliorer la compétitivité de la destination, c’est-à-dire la capacité d’attirer des visiteurs et d’augmenter les dépenses touristiques simultanément. Cela crée de la valeur à la fois pour la communauté et les visiteurs. Nous pouvons y parvenir tout en offrant aux visiteurs des expériences satisfaisantes et mémorables, et des moyens rentables qui améliorent également le bien-être des résidents, et préservent le capital environnemental et culturel de la région pour les générations futures.
Au-delà, de la création de partenariats au niveau local et l’exploration de certaines questions clés incluant plusieurs perspectives, les stratégies de développement du tourisme régénératif sont imprégnées d’approches éthiques et humaines. Elles reconnaissent les limites et les abus des stratégies de gestion actuelles. Dans le contexte présent du changement climatique, de la pandémie et de la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur du tourisme, il est plus que jamais nécessaire d’adopter des principes d’éthique et de responsabilité sociale pour traiter de la dignité humaine et de la promotion du bien-être de la communauté.
Nous pouvons donc constater que les idées et les approches fondamentales du tourisme régénérateur tiennent de valeurs éthiques fondées sur la réciprocité, l’établissement de relations et l’auto-évaluation personnelle et organisationnelle. Cela signifie que le tourisme éthique et responsable consiste à réfléchir aux conséquences sur l’environnement, sur les populations et sur l’économie locale. Et ensemble, nous pouvons planifier de minimiser, et même prévoir, tout impact négatif éventuel.
Pour ceux d’entre vous qui sont impliqués dans la prise de décisions stratégiques, réfléchissez aux types de produits touristiques que vous souhaitez développer et promouvoir. Cela vous aidera à identifier les types de visiteurs et de touristes que vous souhaitez attirer. Ce processus permet également d’inculquer un sentiment de responsabilité d’attirer les touristes à votre communauté. Certaines destinations bénéficient réellement sur le plan économique sans pour autant sacrifier la nature et la culture en raison des choix stratégiques qui sont faits. Si nous repensons aux questions de Zita Cobb, il s’agit de trouver l’équilibre qui convient à la communauté et à ses habitants.
Si nous sommes d’accord pour favoriser le tourisme régénérateur et éthique, nous devons viser à concevoir une forme de tourisme qui encourage à la fois les entreprises touristiques et les touristes eux-mêmes à prendre en compte des impacts et des implications de leurs actions. Il est difficile d’éviter de développer et de promouvoir des activités qui contribuent à des abus et à des impacts négatifs dans la communauté, surtout si vous n’avez jamais travaillé avec des organisations ou des supports touristiques auparavant. Dans ce podcast, nous allons vous proposer plusieurs ressources et de points de départ pour vous aider à vous lancer.
Maintenant que nous avons préparé le terrain et que nous comprenons mieux ce que peut être le tourisme et comment il peut soutenir le développement sain d’une communauté, présentons certains des avantages que les organisations artistiques et culturelles peuvent tirer de leur engagement au tourisme. Si vous travaillez dans un organisme artistique et culturel ou si vous êtes vous-même artiste, vous savez à quel point notre secteur est important pour nos communautés locales, notre province et le pays dans son ensemble. Les industries liées aux arts et à la culture, également appelées industries créatives, procurent des avantages directs aux collectivités. Elles créent des emplois, attirent des investissements, génèrent des recettes fiscales et stimulent les économies locales grâce au tourisme et aux achats des consommateurs. Mais le rôle des arts et de la culture consiste également à améliorer la qualité de vie des habitants, à enrichir leur communauté et à attirer de nouveaux résidents.
La pandémie peut offrir aux organismes et entreprises artistiques et culturels régionaux une occasion unique de contribuer et de participer aux efforts de tourisme, de développement et de communication. De nombreux voyageurs choisissent leurs destinations de par la combinaison de leurs ressources naturelles et de leurs offres culturelles. Ils peuvent prévoir de prolonger leur séjour dans une région pour profiter de son patrimoine unique et de ses attractions culturelles, qu’elles soient liées à la population, aux arts visuels, aux spectacles, à l’histoire ou à la nourriture. Pensez, par exemple, à la façon dont la Louisiane rurale est devenue une destination attrayante en mettant en avant des atouts culturels tels que la nourriture cajun et créole, ainsi que la musique zydeco et cajun acadienne. Le tourisme qui se concentre sur ce type d’activités est appelé tourisme culturel. Il s’agit d’un voyage visant à découvrir des lieux et des activités qui représentent authentiquement l’histoire et les récits, passés et présents, des habitants d’une communauté ou d’une région.
Si certains du secteur artistique sont réticents à l’idée de voir leurs oeuvres comme des attractions touristiques, la réalité c’est que les gens voyagent dans le monde entier pour visiter des musées et des galeries d’art classique et contemporain, voir des spectacles de danse et de théâtre, tant d’avant-garde que commerciales, et découvrir les œuvres des artisans locaux. Le tourisme culturel est donc déjà un moteur important de notre secteur et de nos moyens de subsistance. Si les arts et la culture ne pensent pas à leur travail en tant qu’attractions touristiques, cela signifie que nous manquons des opportunités de toucher encore plus de personnes que nous ne le faisons déjà.
Donc, quels sont les avantages à considérer les activités et la programmation de votre organisation comme un tourisme culturel? Premièrement, les communautés et les destinations reconnaissent de plus en plus les activités artistiques et culturelles comme des facteurs clés d’attrait et de compétitivité pour les destinations. Par conséquent, nos organisations jouent un rôle de premier plan dans la génération de retombées économiques pour nos communautés. Au fur et à mesure que nos organisations sont reconnues pour leur attrait, elles deviennent des parties prenantes avec une voix plus forte autour de la table décisionnelle. Le tourisme, à son tour, incite fortement les communautés à protéger et à améliorer les arts et la culture locale, et à générer des revenus qui soutiennent et renforcent le patrimoine artistique et culturel, la production et la créativité.
En Ontario, les arts, la culture, le patrimoine et le tourisme sont déjà intimement liés et s’alimentent mutuellement. Comme vous le savez, notre ministère provincial regroupe ces secteurs au sein d’un même groupement ministériel. De plus, même au sein de ce portefeuille, il existe une seule division pour le patrimoine, le tourisme et la culture. Il est donc logique que nous travaillions ensemble avec le tourisme et que nous apprenions à communiquer, à naviguer dans ses systèmes et à collaborer avec les organisations et les professionnels du tourisme.
Voilà qui nous amène à la fin du premier épisode du Salon de départ de la Fête de la culture de l’Ontario. Nous espérons que ce que nous avons commencé à explorer vous a paru intéressant et a suscité la réflexion. Sur notre site web, vous trouverez des liens vers des ressources supplémentaires sur le contenu abordé aujourd’hui.
Dans la suite de la série, nous explorerons plus en détail ce qu’est le tourisme, comment les attractions et les communautés touristiques peuvent être gérées et commercialisées, et nous apprendrons à connaître les personnes et les organismes de l’Ontario qui innovent dans le tourisme culturel. Dans le deuxième épisode, intitulé “Gérer le tourisme”, nous vous donnerons quelques définitions pratiques du jargon courant de l’industrie touristique, nous décrirons les types d’organismes touristiques qui existent en Ontario et nous vous donnerons un aperçu du fonctionnement du système dans lequel ils évoluent. Vous aurez également l’occasion d’entendre des entrevues avec des professionnels du tourisme, des arts et de la culture, profondément passionnés et brillants, qui travaillent déjà au-delà des frontières sectorielles. Nous espérons que vous nous écouterez. Je m’appelle Shawn Newman et je suis l’animateur du Salon de départ de la Fête de la culture de l’Ontario. Ce podcast a été rendu possible grâce au soutien de la province de l’Ontario et du Conseil des Arts du Canada. Et merci à vous d’avoir écouté.
La Fête de la culture de l’Ontario est un organisme provincial qui se consacre au soutien du dynamisme du secteur artistique et culturel de l’Ontario comme moyen d’enrichir nos communautés. Nous envisageons un secteur dans lequel chaque personne a la possibilité de participer, où les arts et la culture font partie intégrante de la vie quotidienne de chacun et sont reconnus comme essentiels à une société prospère. Nous dirigeons le festival annuel de la Fête de la culture de l’Ontario, tout en soutenant les organisateurs des plus petits hameaux aux plus grandes villes. Nous soutenons la réussite de nos collègues du secteur par le biais de ressources et du développement de réseaux, tout en mettant en évidence l’ampleur et la diversité des arts et de la culture de l’Ontario auprès du grand public. Le réseau de la Fête de la culture de l’Ontario est actif dans toute la province et dans de nombreux territoires autochtones. Nous tenons à reconnaître les peuples autochtones comme les premiers occupants de cette terre sur laquelle nous nous réunissons. Le bureau de la Fête de la culture de l’Ontario est situé sur le territoire de la ville de Toronto, que nous reconnaissons comme étant le territoire traditionnel de nombreuses nations, dont les Mississaugas du crédit, les Anishinaabeg, les Chippewa, les Haudenosaunee et les Wendats. La Fête de la culture de l’Ontario s’engage à créer des relations importantes et à soutenir une diversité de pratiques, de formes d’art et d’expressions culturelles autochtones. Nous sommes reconnaissants d’avoir l’occasion de travailler sur cette terre.